đŸ•Šïž La Paix du Christ

Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés - CinquiÚme Dimanche 2025 - Site Catho Porte Nord Strasbourg

đŸ•Šïž La Paix du Christ

Méditation pour le SixiÚme Dimanche de Pùques 2025, Année C

Lors de son dernier repas, Jésus a promis à ses disciples la paix et sa paix. Il existe trois types de paix : la paix négative, la paix positive et la paix du Christ. La paix négative et positive se manifestent dans nos relations interpersonnelles.

La paix du Christ, bien qu’elle prenne racine dans la paix positive, englobe une paix intĂ©rieure qui dĂ©passe toute comprĂ©hension humaine et nous incite Ă  nous engager en faveur de la paix dans le monde.

⚔ Paix NĂ©gative

Imaginez deux personnes se disputant une orange. Pour instaurer une paix nĂ©gative, il suffit d’Ă©radiquer l’une d’elles, et l’autre sera en paix. Les nouveaux arrivants dans une communautĂ© peuvent engendrer des tensions en raison de leurs diffĂ©rences. Pour obtenir une paix nĂ©gative, il suffirait d’Ă©liminer ou de dĂ©porter les immigrants.

On peut Ă©galement forcer les immigrants Ă  se conformer pour obtenir une forme de paix nĂ©gative appelĂ©e cohĂ©sion sociale. C’Ă©tait le cas dans notre premiĂšre lecture (Actes 15). Des Gentils Ă©taient devenus chrĂ©tiens dans une communautĂ© judĂ©o-chrĂ©tienne. Certains Juifs ont provoquĂ© des troubles, demandant l’assimilation des nouveaux venus par la circoncision.

Au lieu de cĂ©der, les apĂŽtres ont adoptĂ© une approche synodale, consultant l’ensemble de l’Église pour obtenir une guidance divine.

đŸ€ Paix Positive

Cette paix se manifeste comme le rĂ©sultat de la justice par la nĂ©gociation ou la mĂ©diation. Revenons Ă  notre cas de l’orange. PlutĂŽt que d’Ă©radiquer l’un des partis, engageons un dialogue respectueux. Que se passerait-il si l’un voulait l’orange pour son jus, tandis que l’autre dĂ©sirait les graines pour son jardin ? En aidant chacun Ă  reconnaĂźtre la lĂ©gitimitĂ© de l’intĂ©rĂȘt et la dignitĂ© de l’autre, nous pourrions obtenir une paix positive.

Nous ne pouvons mettre fin aux conflits en éradiquant les plus faibles ni faire disparaßtre les pauvres. Les apÎtres nous montrent un exemple lumineux en écoutant chacun et en agissant. Nous ne pouvons rester indifférents face aux conflits dévastateurs.

✝ « Je vous donne ma paix »

En fin de compte, la paix, la vĂ©ritable paix, commence en chacun de nous. L’expĂ©rience humaine rĂ©vĂšle que la paix peut parfois Ă©chapper Ă  nos efforts.

La paix du Christ, qui est la forme ultime de paix, est un don du Saint-Esprit. Elle procure l’assurance intĂ©rieure que tout ira bien, car JĂ©sus en nous est plus grand que ce qui s’oppose Ă  nous.

La paix ultime rĂ©sulte d’un engagement pour la justice par des moyens pacifiques, avec la ferme conviction que la violence ne peut avoir le dernier mot. C’est la paix qui dĂ©coule de la foi dans les paroles de JĂ©sus :
« Ne laissez pas votre cƓur ĂȘtre troublĂ© » (Jean 14:27).

Fort de cette parole, engageons-nous pour la paix afin que la paix du Christ rĂšgne sur la terre. đŸŒđŸ•Šïž

✝ Que Dieu vous bĂ©nisse,

Mic. M EROHUBIE
GERCA WORD
Fondateur de l’association GERCA

Textes pour le SixiÚme Dimanche de Pùques 2025, Année C

  • 1Ăšre lecture : Actes des ApĂŽtres 15:1-2, 22-29
  • Psaume : 66 (67), 2-3, 5, 7-8
  • 2Ăšme lecture : Apocalypse 21:10-14, 22-23
  • Évangile : Jean 14:23-29

Les textes inclus ci-dessous sont utilisĂ©s lors de la liturgie de l’eucharistie et proviennent du site AELF (Association Épiscopale Liturgique pour les pays Francophones)

1Úre Lecture : Actes des ApÎtres 15, 1-2.22-29

« L’Esprit Saint et nous-mĂȘmes avons dĂ©cidĂ© de ne pas faire peser sur vous d’autres obligations que celles-ci qui s’imposent »

Lecture du livre des Actes des ApĂŽtres

En ces jours-lĂ ,
des gens, venus de Judée à Antioche,
enseignaient les frÚres en disant :
« Si vous n’acceptez pas la circoncision
selon la coutume qui vient de MoĂŻse,
vous ne pouvez pas ĂȘtre sauvĂ©s. »
Cela provoqua un affrontement ainsi qu’une vive discussion
engagée par Paul et Barnabé contre ces gens-là.
Alors on décida que Paul et Barnabé,
avec quelques autres frĂšres,
monteraient à Jérusalem auprÚs des ApÎtres et des Anciens
pour discuter de cette question.
Les ApĂŽtres et les Anciens
dĂ©cidĂšrent avec toute l’Église
de choisir parmi eux
des hommes qu’ils enverraient Ă  Antioche avec Paul et BarnabĂ©.
C’étaient des hommes
qui avaient de l’autoritĂ© parmi les frĂšres :
Jude, appelé aussi Barsabbas, et Silas.
Voici ce qu’ils Ă©crivirent de leur main :
« Les ApÎtres et les Anciens, vos frÚres,
aux frĂšres issus des nations,
qui résident à Antioche, en Syrie et en Cilicie,
salut !
Attendu que certains des nîtres, comme nous l’avons appris,
sont allés, sans aucun mandat de notre part,
tenir des propos qui ont jeté chez vous le trouble et le désarroi,
nous avons pris la dĂ©cision, Ă  l’unanimitĂ©,
de choisir des hommes que nous envoyons chez vous,
avec nos frÚres bien-aimés Barnabé et Paul,
eux qui ont fait don de leur vie
pour le nom de notre Seigneur Jésus Christ.
Nous vous envoyons donc Jude et Silas,
qui vous confirmeront de vive voix ce qui suit :
L’Esprit Saint et nous-mĂȘmes avons dĂ©cidĂ©
de ne pas faire peser sur vous d’autres obligations
que celles-ci, qui s’imposent :
vous abstenir des viandes offertes en sacrifice aux idoles,
du sang,
des viandes non saignées
et des unions illégitimes.
Vous agirez bien, si vous vous gardez de tout cela.
Bon courage ! »

Psaume 66 (67), 2-3, 5, 7-8

R/ Que les peuples, Dieu, te rendent grùce ;
qu’ils te rendent grñce tous ensemble !
ou : Alléluia.
 (Ps 66, 4)

Que Dieu nous prenne en grùce et nous bénisse,
que son visage s’illumine pour nous ;
et ton chemin sera connu sur la terre,
ton salut, parmi toutes les nations.

Que les nations chantent leur joie,
car tu gouvernes le monde avec justice ;
tu gouvernes les peuples avec droiture,
sur la terre, tu conduis les nations.

La terre a donné son fruit ;
Dieu, notre Dieu, nous bénit.
Que Dieu nous bénisse,
et que la terre tout entiùre l’adore !

2Úme Lecture : Apocalypse 21, 10-14.22-23

« Il me montra la Ville sainte qui descendait du ciel »

Lecture de l’Apocalypse de saint Jean

Moi, Jean, j’ai vu un ange.
En esprit, il m’emporta
sur une grande et haute montagne ;
il me montra la Ville sainte, Jérusalem,
qui descendait du ciel, d’auprùs de Dieu :
elle avait en elle la gloire de Dieu ;
son Ă©clat Ă©tait celui d’une pierre trĂšs prĂ©cieuse,
comme le jaspe cristallin.
Elle avait une grande et haute muraille,
avec douze portes et, sur ces portes, douze anges ;
des noms y étaient inscrits :
ceux des douze tribus des fils d’IsraĂ«l.
Il y avait trois portes à l’orient,
trois au nord,
trois au midi,
et trois à l’occident.
La muraille de la ville reposait sur douze fondations
portant les douze noms des douze Apîtres de l’Agneau.
Dans la ville, je n’ai pas vu de sanctuaire,
car son sanctuaire,
c’est le Seigneur Dieu, Souverain de l’univers,
et l’Agneau.
La ville n’a pas besoin du soleil ni de la lune pour l’éclairer,
car la gloire de Dieu l’illumine :
son luminaire, c’est l’Agneau.

Évangile : Jean 14, 23-29

« L’Esprit Saint vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit »

Alléluia. Alléluia.
Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, dit le Seigneur ;
mon Pùre l’aimera, et nous viendrons vers lui.
Alléluia. (Jn 14, 23)

Évangile de JĂ©sus Christ selon saint Jean

En ce temps-lĂ ,
Jésus disait à ses disciples :
« Si quelqu’un m’aime,
il gardera ma parole ;
mon Pùre l’aimera,
nous viendrons vers lui
et, chez lui, nous nous ferons une demeure.
Celui qui ne m’aime pas
ne garde pas mes paroles.
Or, la parole que vous entendez n’est pas de moi :
elle est du PĂšre, qui m’a envoyĂ©.
Je vous parle ainsi,
tant que je demeure avec vous ;
mais le Défenseur,
l’Esprit Saint que le Pùre enverra en mon nom,
lui, vous enseignera tout,
et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit.

Je vous laisse la paix,
je vous donne ma paix ;
ce n’est pas à la maniùre du monde
que je vous la donne.
Que votre cƓur ne soit pas bouleversĂ© ni effrayĂ©.
Vous avez entendu ce que je vous ai dit :
Je m’en vais,
et je reviens vers vous.
Si vous m’aimiez, vous seriez dans la joie
puisque je pars vers le PĂšre,
car le PĂšre est plus grand que moi.
Je vous ai dit ces choses maintenant,
avant qu’elles n’arrivent ;
ainsi, lorsqu’elles arriveront,
vous croirez. »

Création de Bernadette Lopez - 6Úme Dimanche de Pùques 2025 - Site Catho Porte Nord Strasbourg

Illustration créée par l’artiste Bernadette Lopez du site www.evangile-et-peinture.org

Crédits photo :
pour l’image Ă  la une : composition avec image créée Ă  l’aide de l’IA
illustration de l’Evangile : Bernadette Lopez du site www.evangile-et-peinture.org

Le calme revient

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