🙏 Nous ne méritons jamais la miséricorde

Méditation pour le Deuxième Dimanche de Pâques et Dimanche de la Divine Miséricorde 2025, Année C

Alors que nous prions pour le repos du pape François, beaucoup de ses critiques s’appuient sur le fait qu’il a passé son pontificat à s’occuper de la périphérie tout en ignorant – disent-ils – les gens et les traditions qui forment le cœur de l’Église.

Son offense, je pense, était son insistance sur la miséricorde plutôt que sur le jugement. Puisque ce dimanche est le Dimanche de la Miséricorde Divine, réfléchissons à quelques éléments sur la nature de la Miséricorde Divine.

💞 La miséricorde attire, le jugement repousse

Dans notre première lecture, nous voyons comment la miséricorde attire les gens. Rappelons-nous que cela s’est passé seulement quelques semaines après que le peuple ait crucifié Jésus.

Pourtant, ses disciples, après avoir reçu eux-mêmes la miséricorde, se sont mis à prendre soin des gens et à les guérir. Ils accomplissaient ce que nous connaissons aujourd’hui comme les œuvres spirituelles et corporelles de la miséricorde.

Rien d’étonnant à ce que de plus en plus de personnes soient attirées vers l’Église. Dans un monde rempli d’hypocrites juges, nous sommes appelés à choisir la miséricorde plutôt que la condamnation.

🕊️ La miséricorde apporte la paix et vivifie

Après avoir renié et trahi Jésus, les disciples ne connaissaient pas la paix. Il faut une conscience morte pour être en paix après avoir contribué à la mort de quiconque.

Imaginez comment ils se seraient sentis lorsque Jésus est revenu d’entre les morts et s’est tenu devant eux. Ils s’attendaient probablement à ce qu’il leur rappelle leurs échecs.

Au lieu de cela, Jésus salue ses disciples craintifs avec « La paix soit avec vous. » Il souffle sur eux et leur donne ainsi le Saint-Esprit pour revigorer leurs esprits abattus.

🌅 La miséricorde nous donne une seconde chance

Thomas était absent lors de la première venue de Jésus. Jésus est revenu une seconde fois, juste pour lui. La miséricorde nous offre une seconde chance.

Beaucoup de « gens saints » ont un problème avec cet aspect de la Miséricorde Divine pour les pécheurs et les oubliés de ce monde. Ils la trouvent laxiste, voire imméritée.

Pourtant, c’est tout le sens de la Miséricorde Divine. Si vous le méritez, ce n’est pas la Miséricorde Divine. Nous sommes tous imparfaits, pourtant Dieu nous aime malgré nos imperfections.

Chaque fois que Dieu montre une Miséricorde qui dépasse notre compréhension, la foi exige que nous fassions confiance à Dieu, qu’Il sait ce qu’Il fait.

✝️ Jésus, j’ai confiance en Toi !

Que Dieu vous bénisse,

Mic. M EROHUBIE
GERCA WORD
Fondateur de l’association GERCA

Textes pour le Deuxième Dimanche de Pâques et Dimanche de la Divine Miséricorde 2025, Année C

• 1ère lecture : Actes des Apôtres 5:12-16
• Psaume : 118:2-4, 22-24, 25-27a
• 2ème lecture : Apocalypse 1:9-11a, 12-13, 17-19
• Évangile : Jean 20:19-31

Les textes inclus ci-dessous sont utilisés lors de la liturgie de l’eucharistie et proviennent du site AELF (Association Épiscopale Liturgique pour les pays Francophones)

1ère Lecture : Actes des Apôtres 5, 12-16

« Des foules d’hommes et de femmes, en devenant croyants, s’attachèrent au Seigneur »

Lecture du livre des Actes des Apôtres

À Jérusalem,
par les mains des Apôtres,
beaucoup de signes et de prodiges
s’accomplissaient dans le peuple.
Tous les croyants, d’un même cœur,
se tenaient sous le portique de Salomon.
Personne d’autre n’osait se joindre à eux ;
cependant tout le peuple faisait leur éloge ;
de plus en plus, des foules d’hommes et de femmes,
en devenant croyants, s’attachaient au Seigneur.
On allait jusqu’à sortir les malades sur les places,
en les mettant sur des civières et des brancards :
ainsi, au passage de Pierre,
son ombre couvrirait l’un ou l’autre.
La foule accourait aussi des villes voisines de Jérusalem,
en amenant des gens malades ou tourmentés par des esprits impurs.
Et tous étaient guéris.

Psaume 117 (118), 2-4, 22-24, 25-27a

R/ Rendez grâce au Seigneur : Il est bon !
Éternel est son amour !
ou : Alléluia ! (117, 1)

Oui, que le dise Israël :
Éternel est son amour !
Oui, que le dise la maison d’Aaron :
Éternel est son amour !
Qu’ils le disent, ceux qui craignent le Seigneur :
Éternel est son amour !

La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs
est devenue la pierre d’angle :
c’est là l’œuvre du Seigneur,
la merveille devant nos yeux.
Voici le jour que fit le Seigneur,
qu’il soit pour nous jour de fête et de joie !

Donne, Seigneur, donne le salut !
Donne, Seigneur, donne la victoire !
Béni soit au nom du Seigneur celui qui vient !
De la maison du Seigneur, nous vous bénissons !
Dieu, le Seigneur, nous illumine.

2ème Lecture : Apocalypse 1, 9-11a.12-13.17-19

« J’étais mort, et me voilà vivant pour les siècles des siècles »

Lecture de l’Apocalypse de saint Jean

Moi, Jean, votre frère,
partageant avec vous la détresse,
la royauté et la persévérance en Jésus,
je me trouvai dans l’île de Patmos
à cause de la parole de Dieu
et du témoignage de Jésus.
Je fus saisi en esprit, le jour du Seigneur,
et j’entendis derrière moi une voix forte,
pareille au son d’une trompette.
Elle disait :
« Ce que tu vois, écris-le dans un livre
et envoie-le aux sept Églises :
à Éphèse, Smyrne, Pergame, Thyatire,
Sardes, Philadelphie et Laodicée. »

Je me retournai pour regarder
quelle était cette voix qui me parlait.
M’étant retourné,
j’ai vu sept chandeliers d’or,
et au milieu des chandeliers un être
qui semblait un Fils d’homme,
revêtu d’une longue tunique,
une ceinture d’or à hauteur de poitrine.
Quand je le vis,
je tombai à ses pieds comme mort,
mais il posa sur moi sa main droite, en disant :
« Ne crains pas.
Moi, je suis le Premier et le Dernier,
le Vivant :
j’étais mort,
et me voilà vivant pour les siècles des siècles ;
je détiens les clés de la mort et du séjour des morts.
Écris donc ce que tu as vu,
ce qui est,
ce qui va ensuite advenir. »

Évangile : Jean 20, 19-31

« Huit jours plus tard, Jésus vient »

Alléluia. Alléluia.
Thomas parce que tu m’as vu, tu crois,
dit le Seigneur.
Heureux ceux qui croient sans avoir vu !
Alléluia. (Jn 20, 29)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

C’était après la mort de Jésus.
Le soir venu, en ce premier jour de la semaine,
alors que les portes du lieu où se trouvaient les disciples
étaient verrouillées par crainte des Juifs,
Jésus vint, et il était là au milieu d’eux.
Il leur dit :
« La paix soit avec vous ! »
Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté.
Les disciples furent remplis de joie
en voyant le Seigneur.
Jésus leur dit de nouveau :
« La paix soit avec vous !
De même que le Père m’a envoyé,
moi aussi, je vous envoie. »
Ayant ainsi parlé, il souffla sur eux
et il leur dit :
« Recevez l’Esprit Saint.
À qui vous remettrez ses péchés,
ils seront remis ;
à qui vous maintiendrez ses péchés,
ils seront maintenus. »

Or, l’un des Douze, Thomas,
appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau),
n’était pas avec eux quand Jésus était venu.
Les autres disciples lui disaient :
« Nous avons vu le Seigneur ! »
Mais il leur déclara :
« Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous,
si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous,
si je ne mets pas la main dans son côté,
non, je ne croirai pas ! »

Huit jours plus tard,
les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison,
et Thomas était avec eux.
Jésus vient,
alors que les portes étaient verrouillées,
et il était là au milieu d’eux.
Il dit :
« La paix soit avec vous ! »
Puis il dit à Thomas :
« Avance ton doigt ici, et vois mes mains ;
avance ta main, et mets-la dans mon côté :
cesse d’être incrédule,
sois croyant. »
Alors Thomas lui dit :
« Mon Seigneur et mon Dieu ! »
Jésus lui dit :
« Parce que tu m’as vu, tu crois.
Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »

Il y a encore beaucoup d’autres signes
que Jésus a faits en présence des disciples
et qui ne sont pas écrits dans ce livre.
Mais ceux-là ont été écrits
pour que vous croyiez
que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu,
et pour qu’en croyant, vous ayez la vie en son nom.

Illustration créée par l’artiste Bernadette Lopez du site www.evangile-et-peinture.org

Crédits photo :
pour l’image à la une : composition avec l’image du véritable tableau de Jésus Miséricordieux (par Eugeniusz Kazimirowski en 1934). Le seul qui ait été peint sous les indications de Sainte Faustine et béni par son confesseur l’Abbé Sopoćko contrairement au tableau d’Adolf Hyła peint en 1943 après la mort de Sainte Faustine et pourtant plus connu – source : https://commons.wikimedia.org/w/index.php?title=File:Vrai_Tableau_Original_Divine_Mis%C3%A9ricorde_J%C3%A9sus_Confiance_Sainte_Faustine_Peintre_Eugeniusz_Kazimirowski_1934.jpg&oldid=871485985 .
illustration de l’Evangile : Bernadette Lopez du site www.evangile-et-peinture.org

Dimanche de la Divine Miséricorde

(la vidéo est en anglais, mais vous pouvez activer la transcription automatique en français)