Son Amour n’aura pas de fin

Son Amour n'aura pas de fin - Catho Porte Nord Strasbourg

Son Amour n’aura pas de fin

Méditation du 31ème Dimanche, Année B

Dans l’Évangile d’aujourd’hui, un scribe demande à Jésus quel est le plus grand commandement. À cette époque, il y avait de fréquents débats parmi les érudits sur le commandement le plus important. Jésus répond en citant la première lecture d’aujourd’hui : « Écoute, Israël ! Le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur ! Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force. » Il ajoute que le second lui est semblable : « Aime ton prochain comme toi-même. » Voyons ce que cela pourrait signifier.

Aimer, c’est prêter attention

Le mot « Shéma », traduit par écouter ou entendre, a plusieurs significations. D’abord, il signifie prêter l’oreille ou faire attention à quelqu’un ou à quelque chose de significatif. Dieu nous invite à prêter attention à Sa Parole, à son Amour qui illumine notre obscurité et guérit nos blessures. Son Amour, c’est l’eau de la vie qui désaltère notre soif spirituelle. Aimer notre prochain comme nous-mêmes, c’est prêter attention aux besoins des autres autant qu’aux nôtres. Il est malsain de prêter attention aux autres au détriment de soi-même.

L’amour, c’est l’attraction

Deuxièmement, « Shéma » peut être imaginé comme l’attraction dans la voix d’un père aimant appelant un enfant égaré. Nous n’obéissons pas à Dieu comme des esclaves, mais nous l’écoutons comme des enfants écoutent leur père, car ils peuvent sentir l’affection dans sa voix. Nous suivons Sa Parole parce qu’elle nous guide affectueusement sur le bon chemin. Aimer, c’est donc agir avec affection pour le bien de l’autre.

Aimer, c’est s’ouvrir

Troisièmement, le mot « Shéma » (écoute) signifie s’ouvrir à l’autre. C’est une invitation à l’ouverture du cœur. La Parole de Dieu est une semence qu’Il souhaite semer dans le sol de nos cœurs. Bien écouter signifie ouvrir nos cœurs pour recevoir cette semence. Pour bien entendre Dieu, nous devons enlever les épines et les pierres, afin de créer un sol fertile pour que Sa Parole et son Amour croissent en nous et portent du fruit. Aimer Dieu, c’est donc créer de l’espace pour Sa Parole dans nos cœurs et mettre en pratique ce que nous entendons, comme Jésus l’a dit : « Si vous m’aimez, gardez mes commandements. »

Aimer, c’est faire confiance

Enfin, si vous vous sentez perdu dans la vie, écoutez ; le Seigneur vous guidera. Faites confiance à Dieu. Ayez confiance en vous-même et trouvez des personnes en qui vous pouvez avoir confiance. Si vous êtes confus dans un projet, arrêtez-vous et écoutez ; Dieu est de votre côté. Laissez Son amour vous inspirer. Si vous ne savez pas comment prendre soin de vos enfants ou payer votre nouvelle maison, écoutez ; Dieu vous enseignera. C’est merveilleux d’écouter quelqu’un qui est plein d’amour. Et Dieu est amour, Son amour n’aura pas de fin.

Que Dieu vous bénisse.

Mic. M. Erohubie.

Textes du 31ème Dimanche, Année B

– 1ère Lecture : Deutéronome 6:2-6
– Psaume : Ps 17 (18), 2-3, 4, 47.51ab)
– 2ème Lecture : Hébreux 7:23-28
– Évangile : Marc 12:28b-34

Les textes inclus ci-dessous sont utilisés lors de la liturgie de l’eucharistie et proviennent du site AELF (Association Épiscopale Liturgique pour les pays Francophones)

1ère Lecture : Deutéronome 6, 2-6

« Écoute, Israël : Tu aimeras le Seigneur de tout ton cœur »

Lecture du livre du Deutéronome

Moïse disait au peuple :
« Tu craindras le Seigneur ton Dieu.
Tous les jours de ta vie,
toi, ainsi que ton fils et le fils de ton fils,
tu observeras tous ses décrets et ses commandements,
que je te prescris aujourd’hui,
et tu auras longue vie.
Israël, tu écouteras,
tu veilleras à mettre en pratique
ce qui t’apportera bonheur et fécondité,
dans un pays ruisselant de lait et de miel,
comme te l’a dit le Seigneur, le Dieu de tes pères.
Écoute, Israël :
le Seigneur notre Dieu est l’Unique.
Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur,
de toute ton âme et de toute ta force.

Ces paroles que je te donne aujourd’hui
resteront dans ton cœur. »

Psaume 17 (18), 2-3, 4, 47.51ab

R/ Je t’aime, Seigneur, ma force. (Ps 17, 2a)

Je t’aime, Seigneur, ma force :
Seigneur, mon roc, ma forteresse,
Dieu mon libérateur, le rocher qui m’abrite,
mon bouclier, mon fort, mon arme de victoire !

Louange à Dieu !
Quand je fais appel au Seigneur,
je suis sauvé de tous mes ennemis.

Vive le Seigneur ! Béni soit mon Rocher !
Qu’il triomphe, le Dieu de ma victoire,
Il donne à son roi de grandes victoires,
il se montre fidèle à son messie.

2ème Lecture : Hébreux 7, 23-28

« Jésus, parce qu’il demeure pour l’éternité, possède un sacerdoce qui ne passe pas »

Lecture de la lettre aux Hébreux

Frères,
dans l’ancienne Alliance,
un grand nombre de prêtres se sont succédé
parce que la mort les empêchait de rester en fonction.
Jésus, lui, parce qu’il demeure pour l’éternité,
possède un sacerdoce qui ne passe pas.
C’est pourquoi il est capable de sauver d’une manière définitive
ceux qui par lui s’avancent vers Dieu,
car il est toujours vivant
pour intercéder en leur faveur.

C’est bien le grand prêtre qu’il nous fallait :
saint, innocent, immaculé ;
séparé maintenant des pécheurs,
il est désormais plus haut que les cieux.
Il n’a pas besoin, comme les autres grands prêtres,
d’offrir chaque jour des sacrifices,
d’abord pour ses péchés personnels,
puis pour ceux du peuple ;
cela, il l’a fait une fois pour toutes
en s’offrant lui-même.
La loi de Moïse établit comme grands prêtres
des hommes remplis de faiblesse ;
mais la parole du serment divin, qui vient après la Loi,
établit comme grand prêtre le Fils,
conduit pour l’éternité à sa perfection.

Évangile : Marc 12, 28b-34

« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu. Tu aimeras ton prochain »

Alléluia. Alléluia.
Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, dit le Seigneur ;
mon Père l’aimera, et nous viendrons vers lui.
Alléluia. (Jn 14, 23)

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

En ce temps-là,
un scribe s’avança vers Jésus pour lui demander :
« Quel est le premier de tous les commandements ? »
Jésus lui fit cette réponse :
« Voici le premier :
Écoute, Israël :
le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur.
Tu aimeras le Seigneur ton Dieu
de tout ton cœur, de toute ton âme,
de tout ton esprit et de toute ta force.

Et voici le second :
Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là. »
Le scribe reprit :
« Fort bien, Maître,
tu as dit vrai :
Dieu est l’Unique
et il n’y en a pas d’autre que lui.
L’aimer de tout son cœur,
de toute son intelligence, de toute sa force,
et aimer son prochain comme soi-même,
vaut mieux que toute offrande d’holocaustes et de sacrifices. »
Jésus, voyant qu’il avait fait une remarque judicieuse,
lui dit :
« Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. »
Et personne n’osait plus l’interroger.

Jesus-Christ Pantokrator, icône du Monastère Sainte Catherine au pied du Mont Sinaï

Crédit photo pour l’image à la une et l’illustration de l’Evangile Jésus-Christ Pantocrator par un Artiste inconnu, Public domain, via Wikimedia Commons

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